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Peut-on dire que la mondialisation impacte l'environnement, le développement durable ?

Peut-on dire que la mondialisation impacte l'environnement, le développement durable ?
  • Nous verrons tout au long de se blog les impacts positifs et négatifs de la Mondialisation sur l'environnement ainsi que le moyens mis en oeuvre par différents pays pour metre en avant le Développement Durable.
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16 mai 2012

Conclusion

 

 

F07_caricature_2_fr

http://www.google.com/imgres?q=caricature+%2B+mondialisation+%2B+environnement&hl=fr&gbv=2&tbm=isch&tbnid=fkvrE4ir9UjpuM:&imgrefurl=http://sergeadam.blogspot.com/2009/06/developpement-durable.html&docid=XMJMuygLlbqsyM&imgurl=http://4.bp.blogspot.com/_5Dvdo6a5iBU/SixrP4X2WNI/AAAAAAAADAw/6-M9Zb2fdmM/s400/F07_caricature_2_fr.jpg&w=400&h=296&ei=eEezT6vlCMbh8AOX8s3VCw&zoom=1&iact=rc&dur=308&sig=108838737748104135328&page=1&tbnh=135&tbnw=182&start=0&ndsp=22&ved=1t:429,r:1,s:0,i:73&tx=71&ty=71&biw=1280&bih=834

Afin de conclure cet exposé, j'ai mis en avant une caricature refletant l'aspect négatif de la mondialisation sur l'environnement et sur les populations les plus modestes. Nous avons pu voir tout au long de ce blog, que la mondialisation impactait l'environenment et le développement durable, de part la pollution, par la différence nord/sud et par l'augmentation du tourisme.

Cette caricature représente selon moi, à gauche un homme vivant dans les pays du Sud et à droite un homme des pays du Nord, nous pouvons les différencié par leurs tenu vestimentaires. Elle dénonce l'impact de la mondialisation sur les pays du Sud. Ici un bateau européen exploite leur resource alimentaire, le poisson, au détriment des populations plus pauvre. Afin de ne pas détruire la mer et océan entourrant les pays du Nord, les nordistes viennent se servir et s'enrichir chez le splus pauvres.

Cependant, nous avons pu voir que la mondialisation a quelques effets positifs sur l'environnement, par exemple, la msie en place d'institutions internationales du commerces, la mise en place du tourisme responsable de son environnement, l'adoption des accords de Kyoto, ou encore le commerce équitable.

La question de la mondialisation sur l'environnement reste et restera surment encore en suspend quelque temps. Il faudra que les politiciens évoluent pour que les populations les plus démunies survivent à cette vague de mondialisation.

Peut-on alors dire que la mondialisation impacte l'environnement et pour ce faite le développement durable? Nous pouvons surtout nous demander comment l'environnement va évoluer face à cette mondialisation grandissante?

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18 avril 2012

Partie 1

Nous verrons ici les impacts négatifs de la mondialisation sur l'environnement et sur le Développement Durable.

18 avril 2012

Partie deux

Nous verrons dans cette parti les différents moyens qui ont été mis en place pour protéger l'environnement, et les populations en voies de développement.

18 avril 2012

Biographie des auteurs

 

Greenpeace

En 1971, un petit groupe de militants visionnaires, mais sans grands moyens louait un vieux bateau de pêche et quittait Vancouver en direction d’Amchitka, en Alaska. Leur objectif: empêcher les États-Unis de réaliser des essais d’armes nucléaires dans cette région. Ils s’étaient donné pour nom Greenpeace : « green » pour leur souci de l’environnement, et « peace » parce qu’ils rêvaient d’un monde sans menace nucléaire.

Grâce à ce premier geste d’éclat de Greenpeace, les États-Unis ont abandonné leur programme d’essais nucléaires à Amchitka. Quelques décennies plus tard, Greenpeace est devenue une grande organisation de protection de l’environnement qui oeuvre à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, nous complétons les actions directes par une foule d’autres interventions : recherche scientifique et technologique de pointe, participation aux négociations internationales, pressions sur les entreprises fautives, éducation populaire, interventions dans les débats publics, etc.

Greenpeace est présente dans 40 pays et compte plus de 2,9 millions de membres sur la planète.

Aujourd’hui encore, Greenpeace est le symbole mondial ralliant tous les gens désireux de défier les pollueurs et autres destructeurs de la planète.

Agnes Sinaï 

Auteure et documentariste itinérante, Agnès Sinaï se préoccupe de la crise écologique planétaire, dont elle rend compte périodiquement dans Le Monde diplomatique, dans un essai, Sauver la Terre, co-écrit avec Yves Cochet (Fayard, 2003) et par une série télévisée sur le changement climatique, diffusée sur Arte en mars 2006. Enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris et de Lille.

Joseph stiglitz

Joseph Eugene Stiglitz est un économiste américain né le 9 février 1943 qui reçut le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel en 2001 (pour un travail commun avec George Akerlof et Michael Spence). Il est un des fondateurs et un des représentants les plus connus du « nouveau keynésianisme ». Il a acquis sa notoriété populaire à la suite de ses violentes critiques envers le FMI et la Banque mondiale, émises peu après son départ de la Banque mondiale en 2000, alors qu'il y était économiste en chef.

Parmi les recherches les plus connues de Stiglitz figure la théorie du screening, qui vise à obtenir de l’information privée de la part d’un agent économique : cette théorie, avec les lemons d’Akerlof et l’effet signal de Spence, est à la base de l’économie de l'information et du nouveau keynésianisme. Il s'intéresse aussi à l'économie du développement.

United Nations, Framework Convention on Climate Change

La Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC ou CCCC) est une organisation internationale de l'environnement traité produit à l' Organisation des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), officieusement connu sous le Sommet de la Terre , qui s'est tenue à Rio de Janeiro à partir de Juin 3 à 14, 1992. The objective of the treaty is to stabilize greenhouse gas concentrations in the atmosphere at a level that would prevent dangerous anthropogenic interference with the climate system. [ 1 ] L'objectif du traité est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêcherait une dangereuse anthropique dangereuse du système climatique.

Virginie Duvat

 

OCDE

La mission de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) est de promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde.

 L’OCDE offre aux gouvernements un forum où ils peuvent conjuguer leurs efforts, partager leurs expériences et chercher des solutions à des problèmes communs. Nous travaillons avec les gouvernements afin de comprendre quel est le moteur du changement économique, social et environnemental. Nous mesurons la productivité et les flux mondiaux d’échanges et d’investissement. Nous analysons et comparons les données afin de prédire les tendances à venir. Nous établissons des normes internationales dans un grand nombre de domaines, de l'agriculture à la fiscalité en passant par la sécurité des produits chimiques.

Nous examinons également le coût des impôts et de la sécurité sociale pour les citoyens, ainsi que le temps libre dont ils disposent. Nous comparons la façon dont les systèmes éducatifs préparent les jeunes à la vie moderne et la façon dont les systèmes de retraite protègeront les citoyens plus âgés.

En nous appuyant sur les faits et l’expérience concrète, nous recommandons des politiques dont le but est d’améliorer la vie de l’homme de la rue. Nous travaillons avec les entreprises, à travers le Comité consultatif économique et industriel auprès de l’OCDE, et les syndicats, à travers la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE. Nous consultons d’autres organisations de la société civile, notamment en organisant chaque année le Forum de l’OCDE. Tous nos travaux ont pour point commun un engagement partagé en faveur du développement durable, de l’emploi et des échanges, reposant sur la coopération internationale et visant le bien-être de tous. Chemin faisant, nous nous efforçons aussi de rendre la vie plus dure aux terroristes, aux fraudeurs fiscaux, aux entrepreneurs véreux et à tous ceux qui sapent les fondements d’une société juste et ouverte.

Phillipe Freameaux

Philippe Frémeaux est éditorialiste au magazine économique Alternatives économiques et président de la société coopérative éponyme. Il collabore également à France Info et à France Culture.

Biographie

Après des études de sciences économiques, de droit public et de science politique, Philippe Frémeaux mène parallèlement une carrière d’enseignant, de consultant et de journaliste, notamment auprès du journal Le Monde. Il rejoint en 1983 le BIPE (Bureau d’informations et de prévisions économiques) où il dirige de nombreuses missions d’études et de conseil pour le compte du ministère de l’Industrie, de la Commission Européenne et pour de nombreuses entreprises.

Philippe Frémeaux rejoint dès 1983 la rédaction d’Alternatives économiques, mensuel économique, auquel il collabore d'abord de manière bénévole. Il en devint le rédacteur en chef en 1988. Il succède ensuite à Denis Clerc à la tête de la société coopérative qui édite le mensuel le 1er septembre 1999, société qui édite également le magazine Alternatives internationales et la revue L’Economie Politique. Thierry Pech lui succède à la tête de la rédaction du magazine en septembre 2010. Philippe Frémeaux demeure éditorialiste et président de la Scop Alternatives Economiques.

Philippe Frémeaux collabore également à France Info et France Culture.

Bibliographie partielle

  • Comprendre l'économie soviétique, en collaboration avec Christine Durand, 1985.
  • Sortir du piège - la gauche face à la mondialisation, 1999.
  • Petit dictionnaire des mots de la crise, illustrations par Gérard Mathieu, 2009.
  • La nouvelle alternative? Enquête sur l'économie sociale et solidaire, aux Editions Les Petits Matins, juin 2011.
  • Et si on aimait enfin l'école !, en collaboration avec Nicole Geneix, aux Editions Les Petits Matins, Janvie 2012.

 

17 avril 2012

Bibliographie

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17 avril 2012

Sigliers

OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Économiques ; Sa mission est de promouvoir le spolitiques qui améliorent le bien-être économique et social partout dans le monde.

OMC : Organisation Mondial du Commerce ; Elle est la seule organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l'Organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est d'aider les producteurs de marchandises et de services, les exportateurs et les importateurs à mener leurs activités.

17 avril 2012

Sommaire

02. Bibliographie

03. Annexes/siglier

04. Biographie des auteurs

05. Définition

1. Les impacts négatifs de la Mondialisation sur l'Environnement et le Développement Durable

11. Disparités entre pays riches et pauvres sur l'environnement

12. Relation entre croissance, mondialisation et environnement

13. Effets du commerce internationnal sur l'environnement

14. La mondialisation contre l'Environnement

15. Mondialisation touristique et dégradation de l'environnement

2. Cependant, La mondialisation a des effets positifs sur l'environnement et le Développement Durable ainsi que les moyens mis en oeuvre

21. Normes nationnales pour l'environnement

22. Mondialisation touristiques et protection de l'environnement

23. Echanges mondiaux et environnement

24. Les accords de Kyoto au main de l'environnement

25. Mondialisation, croissance et environnement

26. Le commerce équitable comme alternative

27. Les actions pour le développement durable

Conclusion

17 avril 2012

Présentation du blog

SPERANZA Laure

BTS 1 session 2012-2013

Lycée de l'Horticulture et du Paysage de Tournus

Mondialisation et Environnement

Problématique : Peut-on dire que la Mondialisation impacte l'Environnement

 

(http://sergeadam.blogspot.fr/2009/06/developpement-durable.html )

13 avril 2012

Doc n°12 : Le Développement Durable

Les effets néfastes de la mondialisation sur l'environnement sont devenus une préoccupation majeure pour les gouvernements, c'est pourquoi des actions internationales en faveur de l'environnement ont débuté dans les années 70. Les deux piliers de ces actions internationales en faveur de l'environnement sont actuellement le Programme des Nations Unies pour l'Environnement ainsi que les accords multilatéraux environnementaux (AME).
 
 
A) Les Actions internationales en faveur de l'environnement
Le Programme des Nations Unies pour l'environnement

- Créé en 1972, il doit remplir trois missions à savoir:
° Surveiller l'état de l'environnement mondial
° Permettre la discussion entre les représentants des pays
° Diffuser les bonnes pratiques à adopter pour l'environnement

- Il est à l'origine de trois sommets de Terre qui sont des rencontres entre les dirigeants et les gouvernements et qui permettent de faire le point sur l'état de notre planète.
° Le premier sommet de Terre s’est tenu du 5 au 16 juin 1972 à Stockholm en Suède.
° Le second sommet de Terre s’est tenu à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992. C’est lors de ce sommet de Terre que 173 pays adoptent le programme Agenda 21. C'est une déclaration qui fixe un programme d'actions pour le XXIème siècle dans des domaines très diversifiés afin de s'orienter vers un développement durable de la planète.
C’est également à la suite de ce sommet de Terre qui a marqué une prise de conscience internationale du changement climatique qu’est créé le Protocole de Kyoto en 1997. Ce protocole vise à lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz carbonique.
° Le troisième sommet de Terre s'est tenu du 26 août au 4 septembre 2002 à Johannesburg et a permis au monde entier de faire le bilan sur le programme lancé lors du Sommet de Rio.
 

Les Accords Multilatéraux

- Les accords multilatéraux environnementaux (AME) qui s'appliquent à au moins deux pays, se sont multipliés des 20 dernières années et on en compte aujourd'hui 200.

- les principaux accords qui abordent les enjeux environnementaux les plus importants:

° La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer signée en 1982.
° Le protocole de Montréal signé en 1987.
° La convention de Vienne de 1992, adoptée à la conférence de Rio.

 
B) Les associations alter mondialiste
Le mouvement alter mondialiste est un mouvement social qui regroupe des personnes se battant contre les effets de la mondialisation.

Leurs principales idées contestataires sont:

-la lutte pour le développement durable
-la lutte concernant les droits fondamentaux comprenant la souveraineté alimentaire
-la paix voire la démocratie

L’idée de base des alter mondialistes consiste à considérer que le processus de mondialisation économique, s’il n’est pas encadré politiquement, conduit à une augmentation des inégalités dans le monde.

Exemple d'association : ATTAC


 
C) Les Organisations Non Gouvernementales
Une ONG est une organisation d’intérêt publique qui ne dépend ni de l’Etat, ni d’une institution internationale.

Des ONG telles que Greenpeace ou WWF défendent les droits de la nature, et tentent de préserver notre environnement.

D) Les consommateurs, responsables ?

Publié le 27/02/2008 à 12:00 par mondialisationenvironnement
D) Les consommateurs, responsables ?
On peut bien sur se demander si les consommateurs possèdent un rôle important dans le processus de mondialisation. Ils sont les premiers bénéficiaires des échanges de biens à travers le monde.

Un consommateur responsable a le devoir de s'informer avant tout achat sur :

-l'origine du produit
-le mode de production
-les possibilités de consommer autrement

N’ayant pas toujours le choix, les consommateurs sont souvent poussés à l’achat de produits fabriqués dans les pays où les normes de travail n’ont pas été encore définies. Le commerce équitable est largement préféré à cela.

Malheureusement, on dénombre encore trop peu de consommateurs responsables mais on remarque que de plus en plus, les gens prennent conscience des véritables enjeux économiques et environnementaux.
 
Résumé : Différentes actions internationales et ONG se sont préoccupée de l'impact de la mondialisation sur l'environnement et tous se qui l'entourre.
 
 
13 avril 2012

Doc n°11 : Le commerce équitable : Alternative d'enjeux

Commerce équitable: la mondialisation citoyenne


Philippe FREMEAUX, Isabelle RENAUD
Alternatives Economiques n° 188 - janvier 2001
18/04/12 www.alternatives-economiques.fr/page.php?controller=article&action=htmlimpression&id_article=1…
www.alternatives-economiques.fr/page.php?controller=article&action=htmlimpression&id_article=1… 1/4
Le commerce équitable établit une relation de solidarité directe entre consommateurs du Nord et producteurs
du Sud.
Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable lui assurant, ainsi qu'à sa famille, une
existence conforme à la dignité humaine." C'est en vertu de ce principe formulé dans la Déclaration
universelle des droits de l'homme qu'est né le commerce équitable. L'idée est simple: garantir un revenu
correct aux producteurs des pays en développement dont nous consommons les productions. Le moyen:
acheter café, cacao ou thé à un prix stable, sans se préoccuper des variations des cours mondiaux des
matières premières. De quoi non seulement accroître leurs revenus, mais aussi annuler les effets de ces
variations brutales des cours, qui rendent impossible toute prévision de revenu et leur interdisent donc
d'emprunter pour investir et sortir de la pauvreté.
Alors que la mondialisation, en rapprochant les hommes, rend toujours moins tolérables les inégalités de
conditions de vie et de revenus sur la planète, les Etats et les institutions internationales se révèlent incapables
de réguler de manière satisfaisante le commerce international, notamment pour les produits de base. Ainsi, le
café a vu son cours baisser de moitié en un an, passant de plus de 1,3dollar la livre en décembre 1999 à
0,65dollar aujourd'hui.
La question est d'abord politique: aucune loi absolue n'impose que les cours des produits agricoles subissent
des variations brutales et finissent toujours par retomber à un niveau bas. Ne sommes-nous pas parvenus, au
sein de l'Union européenne, par la politique agricole commune (Pac), à mettre en place des mécanismes qui
assurent des revenus corrects et réguliers aux producteurs agricoles? Les Etats souhaitaient défendre les
revenus de leurs agriculteurs. Ils y sont parvenus en agissant, au sein de l'espace européen, sur les prix ou les
sur quantités. Reste qu'au niveau international, cette volonté de solidarité n'existe pas, ni la capacité à réguler
les quantités, comme l'ont montré les difficultés qu'ont les pays producteurs à répartir des quotas de
production permettant d'éviter la tendance chronique à la surproduction.
Refusant de considérer cet état de fait comme une fatalité, les organisations de commerce équitable
s'efforcent d'y remédier en agissant à la base. A l'initiative d'associations de solidarité internationale au Nord,
des canaux de distribution parallèles ont été progressivement mis en place, assurant des débouchés privilégiés
à des communautés rurales du Sud, qui obtiennent ainsi une rémunération plus juste de leur travail.
Etats mous, citoyens offensifs
L'idée des promoteurs du commerce équitable part du constat que la seule loi du marché ne peut suffire à
régir les relations entre les êtres humains. En buvant du café ou en croquant du chocolat, nous entrons en
relation avec ceux qui l'ont cultivé, même à l'autre bout du monde. Et ces producteurs ont droit, eux aussi, à
bénéficier d'un niveau de revenu correct, comme s'ils étaient nos voisins ou nos collègues de travail. Puisque
les Etats se refusent à remplir cette mission de régulation et de redistribution au niveau de l'économie
mondiale, c'est à nous, par une démarche volontaire, d'apporter notre pierre à la construction d'une
mondialisation plus citoyenne, plus soucieuse du bien de tous.
Au final, le surcoût supporté par le consommateur reste très minime, dans la mesure où le prix payé au
producteur n'explique que pour une faible part le prix final des produits, compte tenu des coûts -et des
marges- au niveau du transport, de la transformation, du conditionnement et de la distribution.
Il ne faut évidemment pas trop attendre du commerce équitable. Il améliore, certes, les conditions de vie des
communautés rurales qui en bénéficient. Mais, dans des pays où l'Etat est souvent plus prédateur que
développeur, le commerce équitable ne peut suffire à permettre une réelle sortie du sous-développement. Ildéveloppement.
Une attente de l'opinion
La démarche équitable semble en tout cas promise à un bel avenir, dans la mesure où elle répond à une
attente de l'opinion. Selon un récent sondage Ipsos, réalisé en octobre dernier pour la Plate-forme pour le
commerce équitable, qui rassemble les principales associations, seuls 9% des Français avaient entendu parler
du commerce équitable, alors qu'ils sont 77% à juger les pratiques du commerce Nord-Sud inéquitables. De
quoi laisser espérer un rapide développement, à condition que la distribution joue le jeu et que les produits
soient au rendez-vous. Pour l'instant, cela marche plutôt bien: alors que seulement 270tonnes de café avaient
été vendues en France en 1999 sous les labels équitables, les ventes devraient atteindre 600tonnes en 2000,
grâce à une meilleure notoriété et une présence fortement accrue dans la grande distribution.
Les produits équitables, longtemps diffusés seulement via des canaux spécifiques -en particulier dans les
93boutiques du réseau Artisans du monde-, sont en effet désormais disponibles dans les linéaires de la
grande distribution, notamment chez Monoprix, Auchan, Carrefour, Casino, Continent, Cora et Leclerc.
D'autres distributeurs devraient suivre prochainement. L'association Max Havelaar, d'origine néerlandaise, qui
labellise des produits, a joué un rôle essentiel dans cette mutation, partant de l'idée qu'il fallait être présent là
où les gens font leurs courses. C'est sans doute la condition pour accroître les parts de marché des produits
équitables, et donc réussir à influer significativement sur le sort des populations au Sud. Reste que les
boutiques spécialisées ne vendent pas seulement des produits; elles permettent aussi à ceux qui s'en occupent,
généralement bénévolement, d'entrer en relation avec les consommateurs, de remplir une mission d'éducation
populaire et de mobilisation citoyenne autour des questions de développement. Les deux démarches sont
donc complémentaires, de même que le commerce équitable est complémentaire d'autres formes de
contestation de la mondialisation libérale.
Commerce équitable, adresses
Fédération Artisans du monde, 93 boutiques associatives spécialisées dans les produits équitables, 3, rue
Bouvier, 75011 Paris, tél.:0143723737, Web: www.globenet.org/artisans-du-monde
Max Havelaar France, principal label présent dans les grandes surfaces, 41, rue Emile-Zola, 93107Montreuil
Cedex, tél.:0142877021, Web: www.maxhavelaarfrance.org
Solidar'monde, importateur militant qui propose plus de 1500références de produits équitables, 86, rue
Berthie-Albrecht, 94400Vitry-sur-Seine, tél.:0145766543, mel: solidarmonde@wanadoo.fr
Commerce équitable: pas seulement le café
Le café représente encore près de la moitié du chiffre d'affaires réalisé au niveau européen par les filières
équitables, avec 800millions de francs sur un chiffre d'affaires de 1650millions de francs (données 1999).
Mais on peut aussi trouver du miel, du sucre, des produits à base de cacao, du thé, du riz et de nombreux
fruits tropicaux ou méditerranéens: banane, ananas, mangues, agrumes et jus d'orange. 15% du marché suisse
de la banane sont ainsi contrôlés par les filières équitables.
Enfin, plusieurs importateurs et quelques boutiques distribuent des objets artisanaux en provenance de pays
du Sud: Andines, Artisans du Soleil, Artisal, Alter Eco, Aspal, etc. Certaines de ces structures sont
associatives, d'autres sont des sociétés commerciales classiques.
Article issu du dossier Commerce équitable: l'autre mondialisation
Philippe FREMEAUX, Isabelle RENAUD
Alternatives Economiques n° 188 - janvier 2001
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www.alternatives-economiques.fr.
Résumé : Le commerce équitable a un but de solidarité entre le producteur du sud et le consommateur du nord. Il permet de leur donner un revenus correct, afin de subvenir a leurs besoins. Cette sorte de commerce permet le développement de ces pays, à l'inverse de la mondialisation qui permet aux pays du nord de s'enrichir sur le dos des petits producteurs.

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